Un épisode cévenol dans la Gard à la fin des années cinquante, l’eau qui monte, des villages isolés et un médecin qui s’inquiète pour son père dans sa propriété loin de tout, L’Île aux remords est signée par Didier Quella-Guyot scénariste et Sébastien Morice au dessin. Après l’excellent Facteur pour femmes c’est encore une fois une histoire d’île même si cette fois elle est provisoire et sur le fond a un petit côté méditerranéen « pagnolesque ». Un compliment car on s’y accroche à cet émule lointain de Jean de Florette au destin d’exception et aux secrets de famille étouffés.
Un roman en forme de tranches de vie avec ce relief de l’après guerre, un fil que l’on déroule et qui va révéler ses peines, ses vérités. Les deux hommes sont pour la première fois face à face et isolé donc presque contraints aux confidences, à leur vérité. Le médecin a renié ses racines, le papé va lui permettre de les retrouver. Marius et César ? Comme il dit le père Poujol, « La parenté c’est beaucoup dans la tête, comme les ponts entre les îles ». Une phrase on le répète qu’aurait pu écrire Pagnol avec en prime de beaux sentiments et de l’amour, de l’émotion. On ne parle même pas de la ligne claire du dessin si bien tracé. Ils sont vraiment doués Quella-Guyot et Morice.
L’Île aux remords, Grand Angle, 18,90 €
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