Pas un petit monde tranquille les Antilles à la moitié du XIXe siècle. On a vu dans le premier tome des Maîtres des îles que la belle Eliza Huc, dont le grand-père est un intraitable raciste, veut reprendre la main sur la propriété de canne à sucre. Pas évident qu’une femme, qui plus contre l’esclavage, soit à la tête d’une affaire qu’elle veut en plus révolutionner. Stéphane Piatzszek (La Cour des miracles) au scénario et Gilles Mezzomo au dessin (Le Vétéran) mène vivement cette saga martiniquaise à la fois féministe, d’aventures et sentimentale. Sortie le 2 janvier.
Prise au piège la fougueuse Eliza à plus d’un titre. Des drames se succèdent mais elle tient bon le cap. La trame historique est passionnante, souvent méconnue pour ces Antilles qui sauront se battre pour leur liberté. Un fresque avec des héros crédibles aux profils bien cernés comme Julius. Stéphane Piatzszek a su maîtriser son sujet sans tomber dans les travers d’une reconstitution à la louisianaise. On monte bien en puissance avec ce tome 2.
Les Maîtres des Îles, Tome 2, Martinique 1847, Glénat, 14,95 €
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