Sylvain Runberg et Olivier Martin aborde sous forme romancée, voire peut-être d’autobiographie partielle, le douloureux chemin de la création artistique et du quotidien d’un auteur de BD. Cases blanches est la lutte difficile que mène un dessinateur face à la création, à l’absence d’envie, tout en faisant découvrir indirectement aux lecteurs les dessous du monde de l’édition BD. Fort et émouvant.
C’est vrai que ceux qui connaissent le monde de la BD auront plus de repères pour suivre et comprendre le cheminement moral du héros de Runberg et Martin. Reste que le parcours de ce drame psychologique (qui n’a rien d’un thriller, terme galvaudé) est bien ficelé jusqu’au coup de théâtre final qui autorise la conclusion humaine et nette du sujet. Le dessin d’Olivier Martin est parfait, colle aux personnages avec chaleur et réalisme.
Cases blanches, Grand Angle Bamboo, 16,90 €
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