Une fin, une impasse, une sorte de suicide programmé, ce nouvel, et semble-t-il, dernier volet de la saga laisse perplexe. Jazz Maynard, dans ce tome 7 aurait-il bouclé la boucle ? Au moment même où Jazz va accrocher la lune avec sa trompette, signer un disque et se faire oublier, il va aller droit dans le mur. Sans freiner, question d’honneur. Une histoire de famille catalane oblige Jazz et Teo à devenir des vengeurs sans pitié. A moins que la raison ne l’emporte. Raule et Roger signent du noir, très noir, un polar qui flirte avec le désespéré. Et qui part en vrille comme le précédent. Destin fatal pour Jazz Maynard.
Un sorte d’album testament. Jazz se raconte, doute, cherche son futur, se souvient de ses amis, de sa jeunesse. On est aussi dans un drame en règlement de comptes majeur. Il ne pouvait en être autrement. Jazz refuse inconsciemment son droit au bonheur. Dessin écrasant de sincérité, de ressenti par Roger. Cadrages, plans, détails, retours en arrière, on finit par en savoir beaucoup sur Jazz. Plus dure sera la chute et le prix à payer. Étonnant mais finalement dans la lignée de la série. Une narration exemplaire de Raule.
Jazz Maynard, Tome 7, Live in Barcelona, Dargaud, 14 €
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