Une sorcière et son apprentissage, ses déboires divers et sa montée en puissance, Sabrina est un comics délicieusement horrible et rétro. Pas sa faute à la gamine si elle a eu des parents mi-sorcier, mi-moldu. Ce qui ne va pas arranger ses affaires sous la houlette de deux tantes à balai volant. On démarre en douceur et les choses se gâtent au royaume du grand fourchu. Roberto Aguirre-Sacasa a écrit le destin de Sabrina, adolescente introvertie. Robert Hack lui a donné vie sur papier, le tout dans les années soixante, époque aussi des meilleurs films du genre, Hitchcock compris ou de la Hammer. Un petit goût d’hémoglobine délicieusement rétro. Sabrina arrive en droite ligne du monde d’Archie Comics.
Elle est vraiment moche la succube mais elle va mener le Bal des vampires, jouer à l’Exorciste et à la Nuit des morts vivants. On part en douceur et on atteint assez vite l’horreur pure avec Madame Satan qui sait devenir une belle plante si besoin. Prénom Iola pour le monstre qui n’a pas accepté d’être larguée par Edward père de la bâtarde à éliminer d’urgence. Sabrina va grandir. Sabbat, sorcières, la totale. Ces nouvelles aventures sont séduisantes, envoûtantes avec une pointe d’humour qui ne gâche rien. Des clins d’œil aux stars féminines de l’époque pour look, de Betty Page à Monroe.
Les Nouvelles Aventures de Sabrina, Glénat, 12,50 €
Joost Swarte s'expose à la galerie Martel du 16 mai au 6 juillet 2024. Le vernissage…
La Rome antique plus une bonne dose de fantastique, des chevaux qui carburent à la…
On en parle chaque année avec plaisir car la démarche est à la fois sympathique…
Deux titres qui involontairement se complètent, forment un tout. Et que l'on conseille de lire…
On ne la présente plus ou presque. Créée en 1986, le temps passe, La Comédie du…
L'histoire, petite ou grande a parfois des raccourcis étonnants. Il faudra un jeune joueur américain…