Il en avait parlé à ligneclaire lors d’une interview pendant le dernier salon BD de Lyon. Emmanuel Lepage avait participé à un documentaire pour Thalassa, « Gardiens de nos côtes ». Le phare d’Ar-Men en était la vedette. De là à ce que ce grand amateur d’horizons lointains et singuliers ne décide de lui-aussi prendre pour décor et héros cet univers solitaire et maritime. La mer encore avec Lepage mais aussi un homme, Germain, dont la vie a été fracassée par ces flots sur lesquels il règne, fanal du dernier espoir pour éviter le naufrage. Emmanuel Lepage a investi Ar-Men, pour un roman de fureur et de rage dont l’océan garde le dernier mot.
Un huis-clos qui finalement s’ouvre sur des horizons historiques comme romanesques. On comprend que le phare est le purgatoire de Germain en quête de rédemption. Le phare qui sauve, la fortune de mer, les trépassés, les fées, histoire et légende se mêlent aux vagues, aux embruns agressifs. Lepage sait faire parler la mer par son dessin, c’est rare. Comme un Kessel l’a fait aussi par son texte. On reste suspendu inquiet à la fureur lyrique des éléments. Emmanuel Lepage, si il ne les dompte, sait par contre leur rendre toute leur force et leur violente poésie. L’album est accompagné d’un DVD inédit sur lequel on trouve le documentaire « Les gardiens de nos côtes » de Herlé Jouon.
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