Une station orbitale détruite par une pluie de météorites qui finit sa course sur Terre, des robots surdoués mais théoriquement incapables de nuire aux humains, des Terriens immortels qui se posent des questions, Androïdes est une série en quatre volumes dont le premier pose les cartes sur la table et accroche avec efficacité l’attention du lecteur qui ne s’attend pas du tout à la tournure des évènements. Aux commandes robotiques, Jean-Luc Istin pour le scénario très astucieux, Jesus Hervas Millan au dessin efficace et aux couleurs Olivier Héban qui appuie le trait et l’action.
La station Tesla explose dans l’espace. Sur Terre les habitants se bourrent de pilules bleus et sont immortels, jamais malades et ne vieillissent pas. A leur service des robots, des androïdes à l’intelligence artificielle haut de gamme. Anna passe sa vie à restaurer des œuvres d’art mais elle se sent barbouillée et fatiguée. Chris son mari s’inquiète. Helen sa meilleure amie a des doutes sur leur vie respective. Liv est policière et un meurtre vient d’être commis, le directeur d’un musée du comics. Liv découvre que même si on ne prend plus les pilules miracle on ne meurt pas pour autant. Anna est enceinte ce qui est une révolution car tous les immortels sont stériles depuis des siècles.
Il faut garder intact le suspense qui régit ce premier tome même si la clé en est donnée peu à peu. Les personnages ont tous un rôle capital à jouer dans ce thriller d’anticipation qui fait référence à Asimov au départ. On est pris entre doute et interrogation. On se fait balader pour ensuite découvrit la vérité. L’idée générale de la série et le devenir des robots crées par l’homme est bien menée. On attend la suite avec impatience. Le dessin de Millan est très réussi et colle tout à fait à l’environnement.
Androïdes, Tome 1, Résurrection, Soleil, 10,99 €
Une histoire à la Erre, Fabrice de son prénom pour lequel on a amitié et…
Un conte et légende moyenâgeux , avec une jeune héroïne, une bête qui mange les…
Il y a eu au cinéma Léon Morin prêtre avec Belmondo qu'on aurait bien vu…
Il a du cœur Hervé Bourhis et le sien lui a joué un mauvais tour…
Toujours un plaisir de retrouver Michel Chevereau au dessin et Jack Manini au scénario pour…
On peut remercier Grand Angle d'avoir su avec talent porter en BD l’œuvre enchantée de…