Une édition qui a lieu cette année les 1er et 2 juillet 2023. Toujours un plaisir de revenir sur ces terres lozérienne à Sainte-Enimie, un des plus beaux villages de France où se tient le plus festif, amical et sympathique festival BD de la région au bord du Tarn. Une trentaine d’auteurs en dédicaces, des animations, des expositions, mais aussi des prix pendant tout le week-end dont voici les nominés. Une excellente sélection avec quelques pépites comme Momo, Les Végétaux, Le Royal Fondement, le Hitler de Pascal Croci sans oublier le très politique MBS sur l’Arabie Saoudite.
Si des fées se sont penchées sur son berceau, le 7 mars 1950, à Paris, elles s’appelaient « Imagination » et « Minutie ». C’est la tête emplie de contes et de légendes que Florence Magnin commence sa carrière dans l’illustration, très orientée vers la science-fiction, pour différentes maisons d’édition. Ses couvertures révèlent son amour des mondes oniriques et une grande précision dans le trait. Florence se lance dans la miniature et réalise des cartes pour des jeux de tarot, illustre des coffrets et des plateaux de jeux de rôle… Son univers d’heroic fantasy prend forme, habité par des fantômes, des licornes, des farfadets et autres chimères qui évoluent dans un décor que Jules Verne n’aurait pas renié.
Forte de ces expériences, Florence se lance dans la bande dessinée en 1990 et réalise, avec le scénariste Rodolphe, deux séries : L’autre monde (Dargaud, 1991-1997) et Mary la Noire (Dargaud, 1995-2002). Elle commence à se faire connaître dans le milieu en participant à des festivals, où elle obtient des prix, et en exposant ses travaux… même les miniatures qu’elle n’a, en fait, jamais cessé de peindre !
C’est dix ans plus tard que commence l’aventure en solo avec L’héritage d’Émilie. Une série fameuse, publiée chez Dargaud entre 2002 et 2008, qui se voit réunie, par ce même éditeur, dans une intégrale en 2023. Passionnée de musique irlandaise, elle exploite les ressources infinies de ce pays de légendes pour sa nouvelle série. Désormais, elle s’éloigne nettement de son passé d’illustratrice et adopte un trait plus bédéphile, tout en conservant son style : des pages entières pour un seul dessin fourmillant de détails, mais des cases travaillées, du mouvement, de l’expressivité. Si on sent encore l’illustratrice, l’auteur BD est bien présent.
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