On y arrive presque à la fin de cet Infinity 8 au long cours sidéral et sidérant. Le tome 7 va-t-il enfin donner quelques clés de cette rencontre improbable entre un vaisseau spatial et un conglomérat de nécropoles et cimetières à la dérive dans l’espace ? Le tome 7 c’est Trondheim bien sûr maître es-Infinity au scénario avec Boulet qui y a participé et dessiné l’épisode. Où elle est la playmate du 7 ? Horreur, c’est Douglas un biscornu style nain agent de sécurité manipulé qui va cette fois partir à l’aventure pour les huit heures d’enquête avant le fatidique reboot. Avec lui un bizarre qui le piste depuis l’enfance. Allez, en voiture Simone.
Même constat que pour la plupart des titres de la série, en particulier les derniers, difficile de raccrocher les wagons. Le puzzle a du mal à s’emboîter. Le choix du héros pour ce épisode Et rien pour finir qui en rappelle un autre des aventures de Valérian, est curieux. On a des réponses d’accord mais on espère bien que le final vaudra le détour sans pirouette hasardeuse. Il faut effectivement être un fan de SF vintage. C’est peut-être là que le bât blesse même si les tomes 1 et 2 pouvaient laisser espérer une série homogène.
Infinity 8, Tome 7, Et rien pour finir, Rue de Sèvres, 17 €
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