Des strips, des planches, un humour froid (normal), Jicé au dessin associé à Parno pour les textes ne cachent pas leur jeu. Il y a danger. On peut sourire mais jaune. Le monde animal qu’ils humanisent affrontent le tourisme, les grands travaux, l’exploitation des richesses, le cynisme ambiant. Le trait est sobre, le texte court, percutant, drôle aussi. Ecolomancho a du punch et si on jette un coup d’œil à la dernière page de l’album on y voit deux cartes qui comparent la surface de la banquise entre 1980 et 2012. Et il ne reste plus qu’à pleurer ou à vraiment prendre conscience qu’on est au bord du gouffre. A faire lire pour le plaisir et pour qu’on ne puisse pas dire qu’on ne savait pas.
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