L’Arc-en-Cieliste, humide et enchantée

Cédric Mayen (Witch Club) et Roberto Ricci (Urban) ont conté une belle histoire pleine de charme et de délicatesse. Qui n’a jamais eu envie de savoir d’où partait, finissait un arc en ciel après un orage ? Et si comme le dit la légende un trésor n’est pas caché à ses pieds. L’Arc-en-Ciéliste en a fait sa passion, jeune lord poète et désœuvré qui finira, on l’espère par trouver des solutions à ses problèmes existentiels. De belles idées, un dessin délicat, un petit bonheur inattendu.

L'Arc-en-Cieliste

Le jeune lord Hayden vit sous la pluie en Angleterre. Famille certes noble mais pauvre, père absent aventurier du roi. Il aime les arcs-en-ciel qui apparaissent quand ils veulent et sans raison. Il en avait peur et le blason familial en porte un. On dit qu’un lutin malfaisant se cache derrière l’arc-en-ciel. Mais désormais il se précipite pour chercher leur point de départ et tombe sur un certain Isaac Newton tout autant passionné mais qui dit en avoir percé les mystères. Hayden devient l’élève de Newton qui lui montre les pouvoirs de la lumière. Et continue avec lui ses recherches mais son père de retour blessé lui apprend que désormais il sera un espion du roi avec pour première mission aller chez un comte français pour créer un afflux de fausse monnaie  pour  déstabiliser le pays.

L'Arc-en-Cieliste

Chaque chapitre a une des couleurs de l’arc en ciel et on ne dévoile pas bien sûr les belles surprises, les aventures qui attendent le jeune lord. Un dessin virevoltant, joyeux ou parfois sombre, de belles couleurs et des personnage qui ont toujours leur place dans cette balade humide très poétique et enchantée.

L’Arc-en-Cieliste, Dargaud, 18 €

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