Le tome 2 de Nero qui fait suite à un premier tome où chevaliers et djinns s’affrontaient au temps des Croisades va ouvrir la porte à des démons encore plus puissants. Un Croisé mystérieux et Nero vont devoir s’aider si on veut éviter la fin du monde. Emiliano et Matteo Mammucari sont au scénario, Alessio Avallone au dessin rejoint aussi par Emiliano. Une fresque haletante soutenue par un récit fantastique, horrifique et un dessin qui claque parfaitement aux vents des djinns en fureur.
Un tsunami dévaste une ville côtière. La mer engloutit tout et dans le désert jonché de cadavres les morts se réveillent sous les yeux horrifiés d’une jeune femme. Mais Renaud arrive et la sauve. Dans la montagne le Croisé et Nero arrivent à Tyr en ruines. Les habitants semblent avoir été desséchés par le soleil. Le Croisé avoue avoir été moine. Un marchand et son serviteur pillent les boutiques et le Croisé le connait. Le marchand découvre la marque que porte Nero au front. Un manuscrit raconte comment le roi Salomon commandait les Djinns qui ont tous une forme palpable qu’il faut détruire en rompant le lien qui le leur permet. Soudain des djinns se lient à l’eau d’une bassine et c’est une attaque en règle des quatre hommes. Même Nero a du mal à les combattre. L’eau, le Marid, envahit la ville et même le feu ne peux s’y opposer. Le serviteur est emporté. Nero, le Croisé et le marchand s’en sortent mais le sel pourrait venir à bout du Marid. Et le marchand en a dans sa boutique. Mais est-ce que cela sera suffisant.
On peut dire que les djinns déménagent et s’en donnent à cœur joie. Nerveux, astucieux, ce tome avec un Croisé aux pouvoirs certes imparfaits mais qui montent en puissance. De belles images, des réponses, des retrouvailles tendues, des démons, des doubles jeux, des zombies et du sang à volonté, de l’amour contrarié, il y a de quoi entretenir le suspense. Et quelques pages en fin d’album à lire pour bien mettre en place toutes les pièces avant la suite, le tome 3.
La Rome antique plus une bonne dose de fantastique, des chevaux qui carburent à la…
On en parle chaque année avec plaisir car la démarche est à la fois sympathique…
Deux titres qui involontairement se complètent, forment un tout. Et que l'on conseille de lire…
On ne la présente plus ou presque. Créée en 1986, le temps passe, La Comédie du…
L'histoire, petite ou grande a parfois des raccourcis étonnants. Il faudra un jeune joueur américain…
STUDIOCANAL et les Éditions Albert René annoncent la signature d’un accord exclusif de développement pour…