Un cas dans la galerie des Reines de sang, Constance d’Antioche. On est au XIIe siècle au nord de la Terre Sainte ou Palestine, au choix, du Liban, de la Syrie. Antioche est aux confins du Moyen Orient une principauté créée par les Croisés. A la mort de son père, c’est théoriquement Constance qui hérite mais pour ça il va lui falloir écarter sa mère Alix et ses ambitions, prendre le pouvoir, se marier. Elle a du caractère, on l’a vu dans le premier tome signé par Jean-Pierre Pécau au scénario et Gabriele Parma au dessin. Constance épouse un vieux qui va aller titiller le méchant du coin, Nur Ad-Din. Erreur et c’est là que commence le tome 2, le final. J’y suis j’y reste aurait pu être la devise de Constance d’Antioche.
Une tête la Constance, machiavélique, femme de pouvoir et d’état mais la puissance de Constantinople est bien là, en arrière plan. Elle va se maintenir à coup de traités, de roueries prête à tout pour rester reine d’Antioche et passer le pouvoir à ses descendants. La version de Pécau est un brin romanesque en faveur de Constance qui a eu, c’est vrai, un rôle atypique dans un monde d’hommes d’une rare violence. Le dessin de Parma est très correct, posé. On a aussi trouvé fort le personnage de Renaud de Châtillon qui finira décapité par Saladin. Un diptyque intéressant.
Les Reines de sang, Constance d’Antioche, Tome 2, La princesse rebelle, Delcourt, 14,95 €
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