L’actualité la plus chaude, celle des prises d’otages à bord des yachts ou des cargos qui longent les côtes de Somalie. Black Lord (Glénat) donne à Jean-Michel Ponzio au dessin toujours aussi photographique et aux Dorison, Xavier et Guillaume, l’occasion de signer une série très nerveuse et aux personnages aux caractères bien trempés.
Un capitaine déjanté, Maxime Stern qui barre un yacht de luxe le Trinity sur lequel un riche industriel a embarqué sa fille et ses amis pour son anniversaire, des pirates somaliens qui font la razzia de tout ce petit monde et flanque le marin, blessé, à la mer, ce sont de bonnes bases pour lancer une action qui va aller crescendo. Les pirates sont aux ordres de Hassan qui a son conseiller en communication, Churchill. Il doit négocier les rançons. Stern a échoué sur une plage proche et a été sauvé par un pêcheur somalien dont la fille est la copine de Churchill. Tension sous forme de drogue, de meurtre, de fric et d’honneur entre les différents partis en présence. Stern n’est pas un simple capitaine mais semble avoir quelques dons en matière de combat rapproché. Entre lui et ces pirates modernes une lutte à mort s’engage sous l’œil de Churchill qui cherche son camp.
Pas de faiblesse et de temps mort dans ce Black Lord qui enchaîne les rebondissements, les retournements de situation et, bien sûr, les cadavres des méchants. C’est toujours ce dessin très particulier de Ponzio, on pense à un roman-photo par moments, qui fait la différence, très réaliste, associé au récit des Dorison efficace évidemment. Un série qui commence bien.
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