Un drame noir et psychologique tout à fait dans la tradition désormais bien connue de la littérature suédoise. Encore qu’ Alena de Kim W. Andersson puisse aussi aller lorgner du côté d’un certain Psychose de Sir Alfred. Une jeune fille pauvre, dont la meilleure amie s’est semble-t-il suicidée, est la cible de tous les élèves de l’institution huppée où elle a été acceptée. Une lente descente aux enfers dont on comprend malgré tout assez vite les rouages, ce qui pour autant n’enlève rien à la force du scénario, au choc du dessin et au paroxysme final.
On comprend qu’Alena, fragile et incapable d’assumer sa sexualité, est schizophrène tout en ayant des doutes. Mais jusqu’où ira Alena ? C’est tout le suspense de ce récit classique mais bien mené qui distille soupçons et certitudes. Josefin est-elle ou pas morte ? Quels liens la relient à Alena ? Qui est la vraie victime ? Il faut attendre le dénouement final qui ne fait pas dans la dentelle. La progression du scénario est violente, sans ambiguïté comme le dessin très marqué d’Andersson. Allez on pense aussi à Carrie pour ceux qui se souviennent du film. Le passage initiatique à l’âge adulte et la perte de l’adolescence. Alena a été adapté au cinéma en Suède ce qui n’a rien d’étonnant et devrait donner un film spectaculaire et horrible à souhait dans le genre.
Alena, Glénat, 14,95 €
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