Une bonne nouvelle, la Galerie Glénat à Paris rouvre ses portes au public dès le 2 juin. Et le dessin italien y sera à l’honneur avec Simone d’Armini. Rendez-vous à la galerie dans le respect des mesures sanitaires.

Son travail avait été remarqué en France en 2016 lors d’une exposition intitulée Tribute to Otomo. Organisée dans le cadre du Festival International d’Angoulême, elle réunissait divers artistes influencés par l’auteur d’Akira. Auteur d’une série à succès déjà publiée aux USA par IDW, Simone d’Armini a refait parler de lui cette année en France avec la parution de son intégrale The Spider King (Glénat, 2020). Entre SF pulp et fantasy épique, ses planches et dessins préparatoires projettent dans un monde ébouriffant à la suite de guerriers scandinaves du Xe siècle confrontés à une menace extraterrestre et prêts à en découdre. Une vingtaine d’œuvres en noir et blanc vont permettre d’apprécier sa maîtrise du geste graphique dans des cases qui fourmillent de détails.

Dessinateur Italien né à Rome en 1988, Simone d’Armini étudie la bande dessinée à la Scuola Romana dei Fumetti (SRF). Avec le scénariste Australien Josh Vann, il créé Spider King en 2013 (couleurs d’Adrian Bloch), série publiée en Italie (Saldapress), aux États-Unis (IDW) et en France (Glénat). En 2014, il publie son sketchbook Pupazzi et participe au web comic collectif dirigé par Nic J. Shaw, Action Johnson, un western de l’espace. En 2016, il participe à l’exposition Tribute to Otomo présentée au Festival International d’Angoulême. Il collabore ensuite avec le développeur Riot Games (League of Legends), travaille sur la série Hillbilly d’Eric Powell, et pour Marvel sur la série War of the Realms. Il réalise également de nombreuses couvertures de comics comme Frankenstein Undone de Mike Mignola (Dark Horse), The Goon d’Eric Powell (Albatross Funnybooks), Adventure Time et l’édition américaine du livre de Kidz (Glénat). Simone D’Armini travaille actuellement sur une série à paraître chez Dark Horse Comics.