Dix tomes déjà. La série Seuls tient la rampe déjà depuis dix ans et fait toujours les beaux jours du journal de Spirou. Signé par Bruno Gazzotti et Fabien Vehlmann, Seuls s’est déjà vendu à 1,4 million d’exemplaires depuis sa création. Une adaptation pour le grand écran sortira en février.
Au départ de Seuls, des enfants se retrouvent dans un monde dont tous les adultes ont disparu. Ils vont devoir survivre dans des univers urbains où passée la peur mais aussi le plaisir de satisfaire leurs envies de gosses, les choses se compliquent. D’autres enfants dont des cas psychologiques sont aussi dans ce monde des limbes qui se dévoile peu à peu. On est pris au piège d’une série qui ne finit pas, marque des pauses et que Vehlmann relance en finesse. Il ouvre des portes, en ferme d’autres avec efficacité et ingéniosité. On s’attache au destin de ces enfants perdus devenus de plus en plus matures sans vraiment grandir et qui vont avoir à affronter des dangers qui parfois les dépassent. C’est vrai aussi que Gazzotti a su insuffler aux personnages, aux décors, aux ambiances un souffle et une sensibilité qui doublent l’effet et l’impact du scénario.
David Moreau a réalisé une adaptation cinéma du premier cycle (tomes 1 à 5). Elle sortira sur les écrans le 8 février prochain. Une avant-première officielle aura lieu lors de la prochaine édition du Festival International de la bande dessinée d’Angoulême, en présence de l’équipe du film.
Seuls, Tome 10, La machine à démourir, Dupuis, 10,60 €
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