Un fait historique, c’est le thème sous fond romanesque des Cosaques d’Hitler dont le tome 2 vient terminer le cycle. Ralliés à l’Allemagne des régiments soviétiques à dominante cosaque se rendent aux Alliés à la fin de la guerre. Qui se dépêcheront de les livrer avec leurs familles à Staline. Fusillés ou déportés au goulag très peu survivront. Macha est l’une des ces cosaques tombée amoureuse d’un officier anglais qui n’aura de cesse de la retrouver.
Hormis le peu de sensibilité des Alliés à la fin de la guerre et la folie stalinienne que Valérie Lemaire montre parfaitement, c’est aussi le quotidien dans les goulags qui fait froid dans le dos. Il n’y a pas de prisonnier type dans les camps. Tout Soviétique, voire ancien ami étranger du communisme est un client potentiel avec très peu d’espoir de retour. L’histoire de Macha est pour cela exemplaire, très documentée mais romancée avec happy-end. Ce qui est normal pour une BD. Le dessin d’Olivier Neuray est ligne claire tendance Berthet avec un soupçon de Pellejero (qui a aussi traité du goulag) mais en plus un talent particulier pour les expressions des visages.
Les Cosaques d’Hitler, Tome 2, Kolia, Casterman, 13,50 €
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