Il y a eu Rio Bravo (allègrement adapté à leur façon par Giraud et Charlier dans un Blueberry). C’était le monument du western avec peut-être La Prisonnière du désert et la Chevauchée fantastique, Les Sept Mercenaires. Milieu des années soixante, l’été, un OVNI est apparu dans le ciel étoilé du cinéma de plein air de Palavas-les-Flots. Un gag ? Non, on projetait un Sergio Leone (il avait repris son nom), Pour une poignée de dollars. Un flash incroyable, Eastwood, Morricone, et puis Pour quelques dollars de plus, l’écrasant Le Bon, la brute et le truand. Les méchants étaient horribles, le gentil pas toujours aimable, taiseux, en poncho et avec ce petit cigarillo qui a généré de nouveaux fumeurs en herbe. Fallait bien ressembler à l’idole. On en avait presque oublié (pas vraiment quand même) Steve McQueen. Avec Sergio Leone, la biographie que le passionné, passionnant Monsieur Cinéma, alias Noël Simsolo sur le dessin de Philan, lui consacre, dépasse le simple cadre du western spaghetti. On y découvre un homme profondément marqué par son enfance, son père cinéaste de talent au ban du fascisme italien, un réalisateur génial. Une histoire qui aurait fait un excellent film.
Lee Van Cleef, Gian Maria Volonte, Elli Wallach, Claudia Cardinale, Henri Fonda, Bronson, ils vont tous prendre le train Leone vers un succès mondial que les musiques d’Ennio Morricone vont scander, immortaliser. Simsolo a tracé avec humanisme, réalisme et objectivité les joies, les malheurs, les échecs, la renommée d’un très grand cinéaste. On découvre que rien n’a été simple pour Leone qui a révolutionné le 7eart. Un dessin de Philan parfait pour le sujet.
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