On revient aussi à la seconde guerre mondiale avec Bootblack T1 de Mikaël. Un GI’s en 1945, se souvient comment sa vie a basculé. Il est gamin à New York en pleine crise de 1929 et devient cireur de chaussures à la mort de ses parents mais la pègre et des amitiés douteuses ne sont pas loins. Il est d’origine allemande, ce qu’il réfute, alors que des tensions règnent parmi les différentes catégories d’immigrés. Un parcours étonnant, au relief saisissant bien raconté et dessiné par l’auteur de Giant.
On y croit à ce Al qui a un bon fond mais est paumé dans une ville écrasante, un milieu pourri. Il y aura Maggie aux envies insoupçonnables. New York est comme pour Giant la toile de fond incontournable de ce drame social, humain et sentimental. Un diptyque dont on attend la suite avec impatience. Un dessin très réaliste, bouillonnant et humain ponctué par des scènes très fortes comme celles du champ de bataille en 1945. Un cahier graphique de superbes dessins termine l’album.
Bootblack, Tome 1, Dargaud, 14 €
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