Olwen, fille d’Arthur, panique à Camelot

Un coquin le roi Arthur mais bien avant qu’il n’épouse Guenièvre, il a eu une fille, Olwen. Il la fait rapatrier à la cour mais la donzelle ne rêve que de plaies et de bosses et si possible de s’asseoir comme chevalier à la Table Ronde. Ce qui relève de l’utopie la plus totale. Une femme ça reste à broder et à faire des enfants. Mais Arthur a aussi une sœur, Morgane, qui va mettre ses talents en action pour semer la panique à Camelot. Va y avoir du sport sous le crayon de Olivier Legrand et le dessin d’Annabel (Isabelle Eberhardt) qui innovent. Et pourtant la légende d’Arthur en avait déjà vue de toutes les couleurs.

Olwen, Fille d'Arthur Olwen et son grand-père son attaqués dans leur château par des Saxons. Alors qu’ils vont succomber l’épée à la main, arrive le chevalier Gauvain. Il apprend à Olwen qu’elle est la fille du roi Arthur et qu’il la demande auprès d’elle. La mère d’Olwen est morte en accouchant. Olwen est donc a cousine de Gauvain qui a plusieurs frères dont Mordred, pas un grand sympathique. Arrivée à Camelot, elle est reçue par le sénéchal Kay et le courant ne passe pas. Par contre avec son père, c’est moins tendu. Idem pour Guenièvre. Un grand tournoi va avoir lieu à Camelot où Lancelot, Gauvain et d’autres s’affrontent sous les yeux d’Olwen qui hurle sa joie. Quand elle demande à son père si une femme peut devenir chevalier de Table Ronde, ça jette un froid. Et Morgan comment ses manœuvres auprès de la jeune fille pour la remonter contre Camelot.

On a bien aimé ce Camelot revisité par la jeune Olwen en quête d’adoubement. Elle va avoir une quête à accomplir, des épreuves à surmonter, un chevalier sauvage à battre, des monstres à tuer. Finalement du classique sauf qu’Olwen est une femme qui va bien s’en tirer. Il y aura des rebondissements, des surprises, des traîtrises mais avec son joli regard et le coup d’épée efficace, la belle saura triompher aussi des ensorceleurs. Un diptyque qui a du charme et de la fougue, très coloré.

Olwen, Fille d’Arthur, Tome 1, La demoiselle sauvage, Vents d’Ouest, 13,90 €

La demoiselle sauvage

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