On en est presque au crépuscule des dieux de 1945 avec ce tome 7 d’Amours fragiles. En ce début 1944 l’Allemagne est écrasée sous les bombes et Martin a été blessé sur le front de l’Est où les Soviétiques progressent. Mais des officiers de la Wehrmacht ont décidé de tuer Hitler, nom de code opération Walkyrie. Martin va se retrouver en plein complot.
Il est évident qu’on sait que la bombe du colonel Stauffenberg n’a pas tué Hitler le 20 juillet. De peu certes mais ce fut un échec. La répression sera terrible. 5000 personnes militaires ou civils seront exécutées par la Gestapo et la SS dont l’amiral Canaris ou Rommel forcé au suicide. Amours fragiles avec un très bon dessin de Jean-Michel Beuriot reprend bien l’ambiance de l’Allemagne en 1944 sur fond de documentation haut de gamme. Les Alliés ont débarqué en Normandie. Il ne reste plus beaucoup de possibilités aux comploteurs. Hitler a eu de la chance. Que serait-il arrivé si il était mort ? Vraisemblablement une paix séparée et la guerre écourtée à l’Ouest mais pas sûr que les Soviétiques aient accepté. D’autant que l’infrastructure policière et répressive du Reich était intacte. Philippe Richelle a parfaitement argumenté et modulé son scénario. On lira aussi son excellent ouvrage sur Mitterrand.
Amours fragiles, Tome 7, En finir… Casterman, 13,95 €
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