Super Tôkyôland, journal de marche au Japon

Benjamin Reiss a vécu six ans au Japon, à Tokyo. Il retrace dans un épais bouquin sa vie pendant son passage au pays du soleil levant, ses rencontres, ses amours, sa vie au quotidien, professionnelle. On apprend beaucoup sur cette expérience européenne dans un Japon où il n’y a pas de vrais repères pour un européen. C’est ce qui fait aussi l’intérêt de ce récit, pointilleux, un peu trop peut-être.

Super TôkyôlandPar amour, c’est la raison pour laquelle Benjamin Reiss part à Tokyo. Il se fait balader par son ex-petite amie japonaise. Comme il a de la ressource, baragouine quelques mots de japonais, il s’installe, devient surveillant dans un collège, vit de petits boulots et de rencontres, toujours de bonne humeur. Il s’adapte Benjamin, cultive son japonais et finit par devenir assistant d’auteurs de mangas qui se moquent totalement de ses propres envies de dessinateur.

Reiss passe par le détail tous les évènements de sa vie japonaise. Ce qui a pour résultat, après un démarrage nerveux, de freiner le rythme du récit qu’il rend langoureux et parfois lent. On a plus l’impression de lire un récit ethnographique qu’un journal. Reste l’intention et le dessin bien cadré de Benjamin Reiss qui apporte un plus à l’ensemble.

Super Tôkyôland, Glénat, 19 €

Super Tôkyôland

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