Burn out, un flic au bout de l’enfer

Il est flic et a tout ce qu’il lui faut. Une femme, une maîtresse et la pêche. Dans Burn Out, on va découvrit comment un petit grain de sable inattendu peur tout foutre en l’air et transformer une vie de rêve en cauchemar. Antoine Ozanam (Succombe qui doit) et Mikkel Sommer au dessin livrent un polar qui ne cesse de monter en puissance pour atteindre un sommet de noirceur imparable.

Burn out Fin des années soixante-dix dans le Nevada. Ethan Karoshi a chaud ce qui est de saison. Et puis il vient de voir Debra sa maîtresse. Gendre du Shérif, il rejoint son beau-frère, flic comme lui qui lui annonce qu’un meurtre a eu lieu. Ethan frôle la crise cardiaque quand il découvre que c’est Debra le cadavre. Sur les lieux du crime on trouve une mouche de pêche que lui et un seul autre accro possède. Ethan commence à comprendre qu’il est dans de sales draps et que quelqu’un lui en veut vraiment. Mais qui ? Il lui faut un coupable crédible. D’autant que le FBI prend l’affaire en mains. Mais quoi qu’il tente, les preuves s’accumulent contre lui. Ethan voit des renards partout et dérape vite fait.

Un suspense d’enfer, très classique mais fignolé des meilleurs films noirs américains, ceux où la psychologie supplante l’action. On le plaint Ethan, pris au piège sans savoir jusqu’au bout pourquoi. Il a un petit look de Lee Marvin sur le retour. Ozanam a écrit un petit bijou qu’il faut découvrir bien dessiné sans chichis par Sommer, jeune illustrateur danois qui vit à Berlin.

Burn out, Casterman, 18 €

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