Evil Road, poursuite infernale

Deux papis qui vont faire de la résistance au volant d’une Ford T, c’est la drôle d’histoire qui va arriver à des bricoleurs quand ils tombent par hasard sur un routier psychopathe qui conduit une dépanneuse version US, un monstre. Un trait sympa et un scénario qui emprunte un peu à Spielberg ou au style des héros des Vieux Fourneaux, mais on y croit aux tribulations en plein désert des deux jumeaux.

Evil Road

Hélis et Hélias ont retapé la bagnole de leur vie, une Ford T customisée. Ils partent de Californie et dans le désert tombe sur un Ward G 116, un énorme camion tout noir transformé en dépanneuse qui semble abandonné. Un des frangins a la très mauvaise idée de se soulager sur le pneu du mastodonte. Sur la route qui travers le désert la chasse aux jumeaux est ouverte. La dépanneuse a bien l’intention de faire de la charpie de la Ford T et de ses passagers. Hélis et Hélias vont tenter de s’en tirer et découvre une station service abandonnée.

Evil Road

Le suspense est bien cadré. Pas de pause et surtout deux personnages qui ont du caractère. On se demande bien sûr le pourquoi de cette haine subite du conducteur, si il y en a un, de la dépanneuse. Jusqu’où va aller la poursuite infernale. Le découpage de Dominique Monféry dont on avait aimé Tin Lizzie est cinématographique, visuel sans dialogues superflus. On entend rugir les moteurs dans ce road movie haletant au dessin soigné.

Evil Road, Paquet, 14 €

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