Couleur Café, un album collector et sensuel de Joël Alessandra

Un objet insolite, unique, coloré, sensuel, olfactif, voire tactile, hautement collector. Conçu par Joël Alessandra et Sylvie Moretto (librairie La Bulle à Nîmes), le recueil d’aquarelles « Couleur Café » propose un tour du monde des pays producteurs de ce plaisir caféiné par le biais de leurs plus jolies représentantes.

Couleur Café Ces nus d’une sobriété et d’une sensualité irrésistibles, accompagnés de cartes, textes et esquisses, illustrent et veulent transmettre les sensations qu’apporte la dégustation d’un petit café serré pour ce voyageur impénitent dont la sensibilité transpire dans chaque ouvrage. « Il m’arrive de fermer les yeux en le savourant et de penser aux femmes de ces pays où on le cultive », explique l’auteur en préface.

Des femmes dont les portraits doivent leur teint hâlé à la couleur naturelle du café, plus ou moins fort, Arabica, Robusta ou Liberia, dans lequel l’artiste trempe vraiment son pinceau. Gainsbourg le disait, quand on a un pigment aussi parfait et naturel que du vrai café, pourquoi s’embêter avec des mélanges de tubes de couleurs ?

Après un premier aperçu à Angoulême, les lecteurs/souscripteurs ont pu découvrir ce très bel album dans toute sa singularité le 6 février dernier lors du lancement officiel, au coffee shop Infinity Coffee à Nîmes. Les 250 exemplaires exhibaient leurs couvertures toutes différentes, puisque chacune comporte un dessin original, parmi lesquelles les amateurs devaient choisir. 250 pièces uniques, par conséquent, que Joël Alessandra a dessinées, collées, composées et signées une par une. Ambiance feutrée, lumière tamisée, odeurs de caféine, le cadre était tout indiqué pour arroser la sortie de ce tirage très spécial, accompagnée d’une expo d’originaux et de la traditionnelle séance de dédicace. A noter que quelques exemplaires de ce Couleur Café sont toujours disponibles, en exclusivité, à partir de 50€ à la librairie La Bulle, rue des chapeliers à Nîmes.

Texte et photos © Une Case En Moins – Philippe Barre, 2015

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