Starfuckers, une héroïne belle et futée

Attention les yeux. Avec Starfuckers débarque une série qui a du répondant à tous les niveaux. On est en Californie et dans le milieu des stars, des clandestins et des faiseurs d’embrouilles. Maria a entre autres un avantage c’est d’être très belle et futée. Une collection qui démarre chez Kennes et dont le premier album paraîtra le 18 janvier avec Alcante et Gihef au scénario et Dylan Teague au dessin, V. Daviet aux couleurs. Avant-première.

La Belle et les bêtes

Quand elle passe en fraude la frontière venant du Mexique, Maria a des rêves pleins la tête. Et finie danseuse Lap dances dans un bouge. Elle a un physique qui mérite le détour mais ce n’est pas ce qu’elle souhaitait. Pressurée par un gang pour payer son passage, elle n’a plus que comme solution d’accepter d’être pour un soir la compagne d’une star, Hugh Gates, le petit fiancé de l’Amérique. Sauf qu’il est tordu le jouvenceau et la situation dérape. Maria échappe à une tentative de viol dont elle a le film. Mais elle va avoir du mal à ce qu’on la croit. Sauf qu’elle est obstinée la belle brune et rien à perdre.

Starfuckers

Allez c’est sympa, pas du tout bien sûr érotique, juste sexy et on sent que Maria a de beaux jours devant elle comme paparazzi redresseuse de torts à L.A. Un thriller très série TV. On a des dialogues bien écrits sur des dessins genre playmate ou pin-up, de l’action et de l’humour. On verra ce que donne la suite d’une série qui veut dénoncer les abus des milieux du star system. Mais Maria saura vite faire face à toutes les situations. On comprend mieux le titre en anglais de l’album.

Starfuckers, Tome 1, La Belle et les bêtes, Kennes, 14,95 €

Starfuckers

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