Station 16, Hermann père et fils ouvrent une faille spatio-temporelle

Ils se sont associés depuis quelques albums. Hermann et son fils, Yves H. forment un duo bien rodé. Cette fois ils jouent la carte d’un scénario dans le style de la Quatrième Dimension, un mélange de fantastique, d’action et d’Histoire, dont certains des rebondissements ne sont pas vraiment nouveaux. Direction Station 16, une base perdue et glaciale de l’ex-Union Soviétique où elle faisait exploser ses bombes atomiques.

Station 16 Quand on reçoit un message radio d’une base où il ne devrait plus y avoir personne depuis des années, et qu’on est un bon petit soldat soviétique en prime, on envoie une patrouille vérifier. Quand la poignée de soldats ne trouve personne mais que l’hélicoptère qui les a amenés disparaît, on se pose des questions. Et quand les ruines se transforment et retrouvent l’éclat du neuf, alors on commence à douter de sa raison. Les choses se compliquent avec des cadavres sans yeux, une fusillade qui éclate, des zombies sous uniforme, un savant fou, l’hélicoptère qui revient, et l’explication du message radio qui a flanqué la panique. Un système déjà utilisé dans un film de science-fiction. Il y a une faille dans l’espace spatio-temporel comme aurait dit Valérian et il va y avoir des dégâts.

On n’en dit pas plus car Yves H. a volontairement ajouté à cette Station 16 une dose de suspense parfois un peu téléphoné. On en boude pas son plaisir. Le duo des Hermann fonctionne sur la même longueur d’onde. Dessin parfait, rien à dire si ce n’est bravo. L’histoire tient la route.

Station 16, Le Lombard Signé, 14,45 €

Station 16

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